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Les Family Offices et les propriétés viticoles sont faits pour se rencontrer !
16 juillet 2023
Soyez accompagné des meilleurs experts dans vos projets
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16 juillet 2023
par Christian Prat dit Hauret, professeur des universités et membre de WI&NE Nouvelle-Aquitaine.
Les Family Offices sont des acteurs importants de l’économie d’un pays, car ils gèrent une partie du patrimoine des familles en investissant dans des activités créatrices de valeur. Selon la définition de l’AFFO (Association Française du Family Office), « un Family Office organise et produit dans la durée un ensemble de conseils et de services pour l’harmonie et l’intérêt économique des familles dans une vision transgénérationnelle ». Détenteurs de capitaux, les Family Offices s’interrogent sur les types d’investissements à réaliser. Toute décision d’investissement résulte d’un double arbitrage : d’une part, l’optimisation du couple rentabilité/risque et, d’autre part, la diversification des actifs. Tout produit dont l’espérance de rentabilité est élevée présente un risque fort et, selon l’économiste financier Harry Max Markowitz, il est préférable de diversifier ses placements (immobilier, actions, obligations, assurance-vie, or, forêts, propriétés viticoles, pièces de collection) ou, comme le disaient nos grand-mères, évitons de mettre tous les œufs dans le même panier au risque de les casser en tombant ! Et c’est dans ce cadre-là qu’investir dans une propriété viticole a du sens pour un Family Office.
Une propriété viticole est un placement à long terme qui répond à des motivations d’achats multiples, aussi bien psychologiques, qu’émotionnelles ou économiques. Sur le plan psychologique, acquérir une propriété viticole permet à des capitaines d’industrie de « s’inventer une nouvelle jeunesse » avec un nouveau projet entrepreneurial articulé autour de la propriété qui deviendra un nouveau terrain de jeu où les qualités professionnelles des dirigeants seront mobilisées. Acquérir un vignoble répond également à une attente émotionnelle et symbolique forte. L’apprenti vigneron, mais expérimenté chef d’entreprise, réalisera son rêve. Faire son propre vin, en assurer la commercialisation et écrire un nouvelle page du château : quel beau projet ! La dimension économique et financière ne saurait être oubliée, car gérer une propriété c’est compliqué et cela nécessite d’être bien accompagné et conseillé.
« Jamais homme noble ne hait le bon vin. » —François Rabelais
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